Ce qu'il fait
Recap est un service visant à prolonger la durée de vie des appareils domestiques par un meilleur entretien. Il encourage une consommation responsable et interroge notre regard sur les produits manufacturés pour répondre aux enjeux environnementaux.
Votre source d'inspiration
C’est le fruit d’un long processus de recherche et d’échange avec des acteurs industriels (groupe Lacroix, groupe Fnac-Darty), des acteurs de l’économie circulaire (La recyclerie de l’Île, Envie44), ainsi que des utilisateurs potentiels. La volonté derrière ce projet est d’apporter une réponse globale à un problème clairement identifié. C’est dans la continuité de ce qui est engagé par les distributeurs d’électroménager, avec l’indice de réparabilité notamment. Il s'agit d'une réponse face au constat de la complexité induite par la quantité d'appareils produits.
Comment ça marche
Il se compose d'un espace numérique qui rassemble les informations d'entretien, d'un capteur connecté placé sur le placard des produits d'entretien, ainsi qu'une offre d'avantages et de réductions dans des services de réparation partenaires. Chaque appareil de la maison se voit attribuer une fiche d’entretien avec l’ensemble des tâches à mener pour garantir une durée de vie optimale. Suivre ces recommandations est aussi simple que suivre une recette de cuisine avec l’ensemble du matériel nécessaire et une description des étapes intermédiaires. Lorsque ces tâches sont correctement effectuées, un score d'entretien est alors attribué à chaque appareil. Plus ce score est élevé, plus les récompenses seront intéressantes et permettront de prolonger la durée de vie des appareils. Enfin des liens externes permettent d'accéder à du contenu spécifique à chaque appareil. On y retrouve des tutoriels, des notices constructeurs, et autres documentations relatives au produit.
Processus de conception
La genèse de ce projet vient d'une volonté de confronter une pratique de design industriel aux enjeux environnementaux. Ce voyage a débuté avec la rencontre de Nicolas Hulot et une réelle prise de conscience des limites des ressources de notre planète. La première phase de ce projet a consisté en de nombreuses recherches documentaires et discussions. C'est une étape indispensable pour cerner le contexte et avoir une approche systémique. Les chiffres liés aux appareils électriques et électroniques sont impressionnants d'autant plus que l'on ne prête même plus attention à ces objets tellement ils se fondent dans notre quotidien (cf. Geneviève Vidale). Une fois les principales interactions identifiées au sein du foyer, le premier défi était de matérialiser le rapport utilisateur/objet. En effet, le bon entretien des appareils passe par l'affect et les habitudes de l'utilisateur. Un premier prototype matérialisant un rangement des produits d'entretien à permis de mettre en évidence les actions incontournables ainsi que différents modes de notification du besoin. Ce prototype à évolué avec un environnement numérique pensé pour être omnicanal. Par la suite, la dimension économique est arrivée avec les industriels et un intérêt pour la collecte des données inexistantes jusqu'alors.
En quoi est-il différent ?
La majorité des réponses aux problèmes de la durée de vie des appareils domestiques s’intègrent en amont, avec de l’information client et du marketing, ou en aval avec du recyclage et de la revalorisation. Ce projet est singulié dans le sens où il a pour ambition de traiter le problème à la source c'est-à-dire au sein des foyers et au plus proche des utilisateurs. Il répond à un manque de la part des utilisateurs et des industriels (cf. groupe Fnac-Darty). De plus, il est complet dans son approche avec des retours utilisateurs favorables, un modèle économique viable, et un principe de fonctionnement validé par différents prototypes.
Plans pour l'avenir
Après avoir connu plusieurs évolutions du prototype du capteur et de l'application, le service Recap doit encore se confronter à de nouveaux tests utilisateurs pour en ajuster l’expérience perçue. C’est également en suscitant l'intérêt des grands groupes de distribution qu’il atteindra la masse critique d’utilisateurs nécessaire pour avoir un impact sur les déchets électriques et électroniques. Enfin, sur du plus long terme les data recueillies permettront d’améliorer les produits manufacturés de sorte à en minimiser l’entretien.
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